Séjour au vice-consulat du royaume de Patagonie !

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel article !!!

Une fois n’est pas coutume, il ne commence pas par un voyage en bus ! Nous sommes déjà sur place lors de notre prise de poste dans le cadre du nouveau volontariat ! C’est en effet Vincent qui nous reçoit en tant que helpers afin de l’aider dans son hostel. Vous allez donc en apprendre un peu plus sur ce petit coin qu’est Puerto Madryn et sur la maison que nous avons occupée durant ce mois !

Fête des 150 ans du débarquements des colons gallois à Puerto Madryn

Hey you happy english speaker people! Here we are in the whales’country in Puerto Madryn where we met a lot of new friends in the consulate of the patagonian kingdom! Don’t try to find it on a map, it’s only the dream of a french venturer who lived in the early XXth century. Obviously the consultate is only an hostel of the new dreamers’génération.the name of the hostel (where we worked) is la casa de Tounens from the name of the (false) king of patagonia. Here we saw a lot of animal’s in their natural habitat like the guanacos (little lamas), sea lions, sea elephants and a lots of whales!!! It was really amazing and we were happy to stay there. thank you for reading us and see you soon!

Balade sur el muelle de Puerto Madryn, entre baleines et bateaux

Hola que tal!!! En este articulo esamos en puerto madryn: el pais de la ballena. Aqui encontramos un monton de nuevos amigos y muchos animales salvajes. fuimos de paseo en la peninsula valdes y encontramos a mucha gente que nos hicieron discubrir este increible frente de mary la cultura gales muy presente aca. encontramos tambien a vincent que es el dueño de un hostel muy lindo que es un homenaje a un gran soñador y aventurero y que dio su nombre a la casa: la casa de Tounens. Es el que se autoprclamado rey de la patagonia en el principio del siglo XX. muchas racias para leernos y nos vemos prontito!

Un brin d’histoire

Commençons par la base. Nous voici travaillant dans la casa de Tounens, ce qui littéralement signifie : la maison de Tounens. Il s’agit d’un personnage historique et voici une brève description de ce qu’il fit. Ce français, Antoine de Tounens, est né dans une famille paysanne du Périgord en 1825 dont il est le huitième enfant sur neuf. Après avoir travaillé en tant qu’avoué, soit auxiliaire de justice pour faire simple, il vend sa charge (d’avoué) et, contractant une dette de 25 000 francs (somme très conséquente en 1857), il monte une expédition à destination de l’Amérique du sud.

Carte de la Patagonie à l’époque de notre ami Antoine de Tounens

Il débarque donc à Coquimbo au Chili en 1858, et rejoint la province d’Arauco en 1860, ou il proclame la constitution du royaume d’Araucanie et de Patagonie, après s’en être auto-proclamé roi (ou avoir été élu par les indiens mapuches selon les sources). Il prendra à cet usage, le nom d’Orélie-Antoine 1er. Il fut incarcéré par les autorités chiliennes et interné en asile puis rapatrié en France grâce à l’intervention du consul général de France.
Il faut savoir que le bougre est têtu car non content de s’être fait rapatrier, il organisera coup sur coup deux autres expéditions qui rencontreront le même échec. La dernière tentative le rendant gravement malade, il s’établira comme boucher dans la ville de Tourtoirac dans laquelle il mourra en 1878.

Son héritage est bien mince car il est inhumé sans alliance ni descendance dans le cimetière de la commune. Ainsi ne reste qu’un royaume plus ou moins officiel dont les héritiers sont encore existants aujourd’hui avec une petite guerre de succession sur les bras…
Ces faits sont relatés et romancés par Jean Raspail dans son ouvrage paru en 1981 : Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, dont je vous encourage la lecture.

Présentation de monsieur le vice-consul
Jean Raspail n’a pas fait qu’écrire. En effet, il a créé tout à fait indépendamment du royaume de Patagonie « officiel », une association rendant hommage avant tout à sa majesté Orélie-Antoine 1er (pour de rire) mais surtout à l’âme de Patagon (ou de voyageur/rêveur se sont des synonymes ^^) qui sommeille en chacun d’entre nous. Celui qui prend la peine de regarder ailleurs et ouvrir ses yeux et son cœur au monde qui l’entoure. Vous le comprendrez aisément, cette association n’a aucune revendication sur le « trône » de Patagonie, mais elle sert à rassembler les voyageurs du monde et les rêveurs fanatiques du mythe d’Antoine de Tounens, explorateur avant tout. Ainsi tout un chacun peut demander son adhésion à cette association et devenir patagon. Pourquoi toutes ces explications ? J’y viens, ne poussez pas le guanaco dans les cactus…

Notre très cher Vice Consul!

Revenons-en à notre hôte, car c’est bel et bien de lui qu’il s’agit. Vincent, jeune papa de 40 ans, français d’origine Rémoise et de confession Belge (car baptisé à la Chimay bleue au sein même de l’abbaye de Scourmont ^^). Ce voyageur, après quelques années dans son pays natal, a pris quelques fourmis dans les fesses et a décidé qu’il irait voir en Amérique du sud si la bière était meilleure là-bas. Grave erreur ! Alors que le voyage commence à peine et qu’il est en argentine dans la région de Cordoba, Cupidon fait mouche et Gilda lui déroba son cœur qui passait par là ! Après avoir fini son voyage (faut pas rigoler quand même !!!), il changea son billet Buenos Aires-Paris pour un Buenos Aires-Trelew pour rejoindre celle qui deviendra sa femme et mère de ses enfants, Appoline et Simon soit Popi et Pipo !
Ils ont créé ensemble l’hostel portant le nom de Tounens et un des membres de l’association de Jean Raspail, Jean-François Mongibeaux, fit escale ici. Il était en repérage pour un reportage et en a profité pour faire une étape patagonienne. Suite à son passage, Vincent, qui avait demandé son adhésion à l’association, fut bombardé Vice-consul du royaume de Patagonie (en Patagonie car il existe des vice-consulats tout autour du globe) pour service rendu à la mémoire de sa majesté !

Présentation du vice-consulat
Petite présentation rapide mais surtout photographique de ce qui fut notre lieu de vie et notre quartier général afin de découvrir les différentes choses qui sont restées hors de notre portée durant le passage de la famille Masson en Patagonie.

Il s’agit d’une grande maison meublée à la manière d’un chalet de montagne. La frisette au mur et les tons blancs et bruns prennent dans toutes les pièces nous y font penser. De nombreux verres aux noms des différentes abbayes belges ou françaises sont ici pour nous rappeler que la bière est l’un des produits favoris de notre hôte! :-). Ne vous inquiétez pas, des étuis collectors de bouteille de Fernet sont également présents! Oui vous êtes dans une maison franco-argentine.Juste à côté de ceci vous trouverez les mascottes de l’hostel, les poissons! Un petit aquarium prend place juste à côté de la bibliothèque du monde (beaucoup de langues sont présentes). On se trouve sur une petite estrade boisée tenant lieu de salon ou sont présents une table en bois quatre chaises et MON FAUTEUIL!!!!

Atelier tricot et observation de poissons en fauteuil

En haut de l’étagère trône sans partage le premier ministre de monsieur le vice consul: Monsieur Chouffe en personne et en provenance directe de la brasserie d’Achouffe en Belgique! Le transport de ce petit bonhomme de plâtre n’aura pas été une mince affaire car bien que pas très lourd, il prend de la place dans une valise ;-).

Un fois passé le couloir donnant accès aux chambres, on se retrouve dans une salle télé ou la montagne de films semble prometteuse pour les soirées que nous aurons à passer dans l’attente de potentiels fêtards désireux de faire plus ample connaissance d’une couchette!
Pour faire simple il s’agit d’une grande maison plutôt bien située car elle est à deux pas des baleines et du terminal de bus, mais en étant assez loin des axes principaux, ce qui la rend très calme.

Mafalda est omniprésente dans la Casa de Tounens, et elle est trop cool!

Présentation des assistants vice consulaire
Au moment où nous prenons fonction dans l’hostel de Vincent, deux personnes sont déjà en place à la surveillance de la maison et à la réception! Il s’agit de Théo et Caroline, deux français en voyage en Argentine également. Ils ne resteront pas longtemps après notre arrivée mais comme ils sont vachement sympas, et bah on en parle!On vous propose d’aller voir comment eux parlent de leur expérience ici: ninosenargentina.jimdo.com on vous le conseille c’est super chouette!

Théo fait le plus beau métier du monde car il est pâtissier en des terres ou ce mot signifie quelque chose: en France :-). Celui-ci n’est pas encore installé, c’est d’ailleurs pourquoi ils ont pu entreprendre ce voyage. On vous promet qu’on vous donnera l’adresse de ce spécialiste en pâte feuilletée dès qu’il se sera installé s’il s’installe un jour (ce n’était pas encore fixé quand on s’est séparés:-)).

Le fameux Rebleusson fermier argentin!

Ils ont atterrit chez Vincent par le même moyen que nous, à savoir notre site d’annonce de volontariat. Au moment où nous arrivons avec les parents cela fait 15 jours qu’ils sont ici et qu’ils y sont apparemment très bien, d’autant plus que le déjeuner est un des meilleurs des hostels d’Argentine, ce que nous ne tarderons pas à vérifier!
Chose qui mérite d’être noté également nous recevrons les compliments du pâtissier pour notre crumble pomme banne cannelle, et ça, c’est la classe:-).

Nous tenions également à remercier les parents de nos compatriotes car il leur ont fait envoyer un puzzle (ça se prononce pu-z-lé) avec des girafes dans la savane sur fond de Kilimandjaro qui nous aura pris un sacré paquet de temps à terminer! D’ailleurs nous ne remercions pas la marque de ce puzzle pour avoir fait des pièces qui peuvent se mettre à plusieurs endroits! ^^

On l’a fait! Et même pas on a perdu des pièces

Relations publiques au vice-consulat
Nous allons traiter ici de tous les copains que nous avons eu au sein de la casa de Tounens et de ce que nous avons pu faire avec eux. C’est plus ou moins une section remerciements et pour leur dire qu’on les aime bien et qu’on pense à eux. De plus, si la fin du monde n’est pas arrivée d’ici là ce sera un plaisir de les revoir sur ce continent ou ailleurs pour un bon asado ou une tartiflette!

Commençons par les 2 fantastiques Audrey et Léa! (Les 2 autres des 4 fantastiques c’est nous!). Deux terreurs ayant déjà écumé une partie de l’Asie du Sud-est et de l’Australie où elles se sont rencontrées à l’époque (je dis à l’époque parce qu’elles sont treeeeeeees vieilles :-)). Nous avons fait leur connaissance au début de notre séjour à Puerto Madryn et elles nous ont vraiment ensoleillé ce début de volontariat. Elles ont partagé avec nous notre première tentative gastronomique Argentino-savoyarde: la tartiflette avec du rebleusson! Non vous ne rêvez pas les Argentins ont parmi eux des gens qui connaissent la signification du mot fromage et qui connaissent les grands classiques français même si l’orthographe laisse à désirer… Eh bien vous allez rire, mais il est correct (moi je dis ça pour certains, il est meilleur que le fromage à tartiflette des Vosges…;-)). Certes on n’atteint pas la magnificence d’un vrai fromage haut savoyard, mais il se défend pas mal du tout. Donc ami voyageur, si tu es perdu aux à bord du pays de la baleine, en manque de fromage, une seule adresse: la colonial! En tout cas nos deux compatriotes ont eu l’air d’apprécier, même Léa qui a un ventre anti-fromage! (Pauvre d’elle, elle adore et elle ne peut pas en manger…). Merci à vous deux de votre passage et on se revoit bientôt!

Corentin, Simon et Camille et Cédric que nous avons rencontré séparément les deux premiers puis ensemble les deux derniers ont fait partie de nos coups de cœur dans notre clientèle à Puerto Madryn et du coup on voulait leur faire un petit coucou aussi et les remercier pour toute la bonne humeur qu’ils nous ont apporté! (On vous rappelle tous pour un mangement en France au retour!)

Petite mention spéciale toutefois pour celle qui nous a apporté son accent de Toulouse plein de soleil jusqu’en ces contrées barbares ou ils ne connaissent pas le plaisir d’un confit de canard ou d’un cassoulet! Elle qui travaille à Buenos Aires dans un hôtel prestigieux ou elle a su apporter le charme et l’orgueil français (bon d’accord j’en fais trop :-)) il s’agit de mademoiselle Lise qui nous a quand même sacrément fait rigoler aussi! En plus j’ai réussi à lui apprendre à tricoter une écharpe (c’est elle qui a choisi un rose bizarre comme couleur de laine!). Merci à toi pour avoir été là et on se retrouve à Morea pour plonger avec les baleines!

Juan Meisen ha muerto

Mais qui est Juan Meisen ? Vous vous le demandez… Tout comme nous !
Un matin, nous recevons un appel de la municipalité de Puerto Madryn (Bon qui de toute façon nous appelle au moins une fois par semaine pour savoir le taux d’occupation de l’hôtel, mais cette fois, c’est différent). 4 personnes viennent de Buenos Aires en mission pour eux, et ils ont besoin de les loger… Chouette du monde !
En réalité, ces personnes sont une petite équipe de tournage, qui vient faire un film publicitaire pour Puerto Madryn, en échange de facilités offertes par la mairie au moment où ils tourneront leur propre projet : Juan Meisen ha muerto, une sorte de comédie dramatique à ce que l’on a compris, où Juan Meisen retrouve ses amis d’antan à Puerto madryn.

De gauche à droite: Juan Meisen, Felipe, et Nico

L’équipe de tournage…
En réalité, il y avait des choses bien étranges à l’œuvre… et nous avons dû mener l’enquête. Car l’un des gars présent à l’hôtel avait pour nom Juan Meisen justement… Sauf que sa mère, habitant Puerto Madryn, est venue plusieurs fois le voir à l’hôtel, et elle s’appelle Vinka Militza Glasinovich… Ce n’est qu’après quelques jours et pas mal de questions que nous avons pu démêler le vrai du faux. Juan (le vivant) était bien le fils de Vinka, qu’elle a eu alors qu’elle était toute jeune avec Juan Meisen père, lui déjà plutôt vieux. En effet cet homme a fait beaucoup semble-t-il pour le développement de la ville, et aujourd’hui son fils interprète sous leur noms à tous deux un film homonyme.

… Et le reste !
C’est à l’occasion d’un repas que nous avons pu apprendre tout cela. Ce fut un régal : Nico, un vrai colombien, le caméraman de l’histoire, a concocté ce repas avec l’aide d’Arnaud à la découpe des légumes et autres choses que nécessitait le chef! Une préparation à base de bœuf, de citron et de magie colombienne… Malheureusement pour les curieux gastronomes, je n’ai pas la recette ainsi je ne pourrai pas la refaire en France…^^. En revanche se fut l’occasion de rire un bon coup en voyant le chef préparer le riz qui allait accompagner la plat! Nico est d’un genre plutôt enthousiaste… Laissez-le seul 5 minutes dans une cuisine et il vous nourrit un régiment… C’est donc à deux casseroles quasi débordantes de riz que nous nous attaquons lorsque le repas arrive sur la table! Par la suite, Vinka nous proposera à la fin du repas de tenter de faire quelques petits pas de danse classique afin de tester notre souplesse… Résultat: pitoyable… D’après elle, nous ne sommes pas encore tout à fait prêts pour exécuter le lac des cygnes… Quoi qu’il en soit ce fut un très bon repas, plein de bonne humeur et de rigolade avec une paire de joyeux lurons comme la Colombie sait les faire!


Teresita

Nous attaquons maintenant une part très importante de ce voyage par une rencontre faite par un intervenant extérieur! En effet lors de notre arrivé à Puerto Madryn avec nos trois mochileros amateurs (comprenez des Massons en Patagonie! :-)), monsieur Masson père fit la connaissance (au guichet automatique d’une banque paye ton romantisme…^^) d’une jeune femme comprenant parfaitement le français puisque professeur de la dite langue a Puerto Madryn! Teresita de son prénom. Après une bref discussion, nous prenons ses coordonnées sans savoir encore ce qu’il nous attendait!!!

Notre première soirée en compagnie de Teré et sa famille ainsi que Mila, son élève particulière

Ce qu’il nous attendait comme dit précédemment est le début d’une très bonne amitié entre cette amoureuse de la France (de tout point de vue) et nous! A tel point que nous avons partagé plusieurs repas typiquement argentins (ou pas) dont la fameuse tartiflette au rebleusson! (Oui nous l’avons faites plusieurs fois^^). Chaque occasion a été un vrai plaisir et nous te remercions grandement Tere pour avoir pris soin de nous dans ta belle ville de Puerto Madryn!
C’est d’ailleurs elle qui va nous guider en certaine occasion de notre séjour ici mais je vous le réserve pour un peu plus loin dans cet article!

Les empanadas se mangent les jambes écartées, pour ne pas tacher son pantalon avec le jus!

Nous partagerons même ensemble deux spécialités de sa région natale et celle de son mari André, (ils sont de la province Argentine de missiones a la frontière entre le Brésil et le Paraguay) que sont la Chipaguazu (sorte de grand plat à base de mais que l’on sert normalement pour Noël) et les chipas. Ce sont de petites boules faites d’une mélange de pâte à pain et de fromage qui vont monter lors de la cuisson au four afin de devenir légères et fondantes. En général cela se partage avec un mate! (Je ne vous explique plus le mate vous êtes déjà des pros!) il faut savoir que le mate est originaire de la région de missiones et que les meilleures variétés sont paraît-il cultivées la bas.

Finalement le contact passera si bien entre nous qu’elle nous proposera de faire une intervention dans l’un de ses cours dans l’équivalent de notre collège qui se nomme la FAPE. Ça a été un très bon moment passé en compagnie des élèves de Puerto Madryn ou nous avons d’abord commencé par expliquer un peu pourquoi on était en Amérique du Sud, ce que l’on y avait fait et ce que l’on en avait pensé (le tout en français!). Ensuite ce fut le moment des questions des élèves où le castellano était de nouveau autorisé (étrangement tout ce petit monde s’est senti beaucoup plus à l’aise pour nous parler ^^). Ils en ont profité pour nous parler un peu de leur pays mais plus que tout sur leur projet commun de se rendre à Bariloche pour fêter la fin de ce cycle scolaire (nous avons rencontré les élèves sur le point de passer l’équivalent du bac). Il s’agit d’ailleurs d’une tradition assez forte pour les élèves de cet âge de se rendre là-bas par classes entières! Nous en profitons pour les remercier et leur souhaiter bonne chance pour la suite!

Un moment d’échange très sympathique

Et nous avons pagayé, pagayé, pagayé !
Mais me direz-vous, c’est bien beau tout ce petit monde, mais elle est où la découverte grandiose de cet article? La voici, la voilà! Nous avons rendu une petite visite de plus près aux lions de mer par voie d’océan, mais pas n’importe comment! Nous avons utilisé la puissance de nos quatre bras (chacun ^^) et fait un petit tour de kayak dans le golf afin de nous approcher au plus près de la loberia! (Colonie de lion de mer)
Juan, un natif de la région et explorateur hors pair, passe nous prendre un matin afin de nous emmener jusqu’à la plage qui nous servira de point de départ. Le contact avec lui est vraiment très bon et nous parlons un peu ensemble de ce petit coin qu’est Puerto Madryn et des aventures qu’a eu Juan au cours de sa vie de baroudeur (entre autre de ses virées au Canada au milieu des tempêtes blanches!).

Juan notre guide sur les eaux du golfe

Une fois sur les lieux, il nous présente la bête qui nous servira d’embarcation (ou de radeau de la méduse on ne sait pas encore^^). Une fois tout en place, nous nous installons dans le navire et commence la grande évasion! La mer est d’huile et nous glissons tranquillement au rythme de l’effort. Le roulement de la mer se fait tranquillement ressentir en dessous de nous et nous nous arrêtons à chaque étoile de mer qui veut bien pointer le bout de sa branche (on n’en a pas vu mais bon on a trouvé d’autre raison de faire des pauses^^).

Nous suivons le bord jusqu’à rencontrer les premières vies animales qui se trouve être un nichoir a cormorans. Ils se tiennent là, dos à la mer, blottis les uns contre les autres sur une corniche étroite. Chacun leur tour, ils s’envolent afin d’aller chercher de quoi se nourrir dans les eaux qui les entourent. Nous remarquons alors des nids construis à même la paroi. Juan nous explique que les cormorans les font à partir de boue et d’excréments afin qu’ils adhèrent à la paroi. Il nous dit aussi qu’afin que les œufs ne tombent pas à la mer, ils sont d’une forme conique particulièrement prononcée afin de tourner toujours autour du centre du nid.

Salut les cormorans!  Bien joué pour vos nids

Plus avant dans la balade, nous rencontrons enfin nos premiers lions de mer! Nous avons trouvé l’appellation de chien-sirène sur le blog de deux autres voyageuses exploratrices cool, si ça vous tente d’aller faire un tour http://www.sauceamerica.com/peninsula-valdes/ et la chose pourrait en effet convenir plutôt pas mal ;-). Ils sont vraiment extrêmement curieux et viennent sans cesse se rapprocher pour voir quelle est cette chose étrange qui flotte plutôt que nager. C’est alors que la raison de leur présence à l’eau nous apparaît au détour d’une falaise: nous avons atteint la loberia.

Tous en ligne pour la photo de famille!

Un impressionnant rassemblement s’étale devant nous! Des dizaines de lions de mers sont là et vous pouvez me croire, ça piaille à mort! Nous assistons à un véritable concert de vocalises où les puissantes basses des mâles se mêlent aux rugissements gutturaux plus aigus des femelles. Plus haut encore, apparaissent le cri des jeunes presque semblable aux bêlements des chèvres! Aussi incroyable que ça puisse paraître c’est effectivement à une bergerie que l’on pense en entendant cet incroyable mélange de sons!

Quel bruit vous faites les copains! Il faut gueuler toujours plus fort pour se faire entendre au dessus de la masse

De partout surgissent des têtes de phoques bien décidés à étudier du plus près possible notre kayak. Leur fluidité dans l’eau est vraiment incroyable et on même du mal à les suivre tant ils vont vite! De temps en temps ils font une petite pause câlin avec maman en se mettant nez à nez puis ils repartent à leur jeu sans plus se soucier de nous et en pensant au jeu suivant!
Nous poursuivons plus avant et nous comprenons à quel point cette colonie est immense car elle ne s’étend pas uniquement sur la première plage que nous avons vu mais également sur tous les rochers avoisinants et ça fait un paquet de lions de mer au mètre carré, vu leur propension à s’agglutiner…

Juan nous propose alors d’aller plus loin le long des falaises jusqu’à dépasser Punta Loma et de tenter de voir si les baleines ont envie de montrer le bout de leurs fanons. La chance n’a pas été avec nous car ces messieurs dames baleines ont été faire la cour ailleurs et nous n’avons personne à voir à ce moment-là!

Sur le chemin du retour, petite anecdote tout de même… Au bout de quelques centaines de mètres, Claire se met d’un seul coup à accélérer et à donner la pleine mesure de son talent de kayakiste championne du monde… sur environ 10 mètres… Ensuite, elle se retourne vers moi et me dit d’un air super fière: «t’as vu j’ai bien pagayé! Bon maintenant je suis fatiguée faut que je me repose… ». Elle pose sa pagaie devant elle, rigole comme une baleine et me laisse finir le trajet jusqu’à la plage…

Ce jour-là, les baleines ne se montreront pas, et pourtant nous apprécions depuis notre embarcation de voir les hautes falaises tomber dans la mer

Ce fut une super balade et un super contact avec les lions de mer que nous n’avions approchés qu’à l’abord du ponton sur le front de mer au niveau du centre-ville, qui est plutôt pour eux un lieu de repos. Ainsi, les voir aussi actifs autour de nous a vraiment été très ludique et entraînant dans notre balade sur les flots!

Visite de la plus puissante armada du monde !!!
Savez-vous combien de kilomètres de côtes possèdent l’Argentine? La réponse très exacte est: un vrai paquet!! (Pour les fans de maths je vous laisserai vous renseigner sur l’effet Richardson, qui explique pourquoi plus on choisit un petit intervalle (le décimètre, le centimètre, le millimètre, etc…) pour mesurer un littoral, plus sa taille se rapproche de l’infini ;-)). Et pour cause je vous rappelle que cela commence un peu au nord de Buenos Aires, pour atteindre le Chili tout au sud, plus la moitié des terres de feu qu’elle possède. Ce qui fait pas mal! Maintenant, question subsidiaire pour ceux qui aurait raté leur baccalauréat sur la première question et qui en plus sont nuls en calcul, combien de vaisseaux possède la flotte des garde-côtes argentins? Cinq!!!

Bon allez, j’avoue je vous charrie un petit peu. En réalité il en possède un peu plus que ça mais ils ne possèdent que cinq navires de grande taille capable d’arraisonner, par exemple, un navire de pêche chinois en train de pêcher illégalement dans les eaux territoriale Argentine… Croyez-moi, ça fait peu… Tous les autres navires sont de petites embarcations de moins de dix mètres, plus fait pour du sauvetage en mer que pour de la surveillance à la contrebande…

Cette information, nous la tenons de première main, car nous avons pu visiter l’une de ces cinq machines de guerre (parfaitement entretenue!) qui, pour l’occasion de la de la fête de Puerto Madryn (j’y reviens dans pas longtemps), était de faction sur le même ponton dont on parle depuis un petit moment et apte à la visite. On est un peu tombé dessus par hasard parce que, même si on savait que c’allait être porte ouverte, personne n’avait été capable de nous dire quand elle allait avoir lieu exactement…

Nous sommes donc admis à bord par l’un des matelots de garde à ce moment-là, et nous commençons notre exploration depuis la proue jusqu’à la poupe. Rien de bien neuf sous le soleil jusqu’à présent car pour nos yeux non avertis, un bateau, c’est un bateau… Toutefois en entrant à l’intérieur de ce que l’on pourra appeler un garage, même si je suis persuadé que cela a bien un autre nom, on a trouvé une exposition super intéressante sur la maîtrise du feu en mer et les différentes tenues utilisées en cas d’incendie. Plus généralement était aussi présenté tout le matériel de sauvetage à disposition de l’équipage. Cela nous a permis de repenser à notre quartier-maître Guinard préféré, et ces incroyables récits à bord du Charles de Gaulle en tant que pompier, lors des magnifiques et tellement amusants exercices nocturnes à faire et refaire en partageant ces grands moments avec ses copains de quart :-).

La salle de commandement du navire

Passée l’expo, nous gravîmes les escaliers nous menant jusqu’au pont de commandement, l’organe pensant du vaisseau. Là encore une fois, nous sommes accueillis et informés par un autre matelot (peut être avaient-ils un poste différent, je ne connais pas les gallons…). Celui-ci nous explique les différentes missions effectuées et le fonctionnement basique du monstre de métal. Il finit en nous précisant la route à suivre jusqu’à l’endroit où les ordres sont exécutés: la salle des moteurs!

La salle des moteurs

Petite déception à notre goût, les moteurs ne sont pas du tout visibles car nous ne visitons pas la salle des moteurs en tant que telle, mais la salle de contrôle des moteurs. Celle-ci est par ailleurs à vocation d’urgence car avec la modernisation des équipements, tout peut être fait depuis le pont de commandement. En cas de souci toutefois, le contrôle peut être exercé d’ici. Quoi qu’il en soit, là aussi l’ordre règne et une fois l’exposé terminé, ils font sortir le troupeau de mouton que nous sommes et nous faisons comme les rats, nous quittons le navire…
Passé la surprise des cinq vaisseaux que comptent les garde-côtes, on apprend plein de choses et ce fut vraiment intéressant et instructif au niveau de fonctionnement de ce corps de l’armada argentine.

Leurs ancêtres, les Gallois !
Chose importante à savoir à propos de l’Argentine et surtout de cette région, c’est que de nombreux immigrants de nationalités différentes sont parvenus jusqu’à ces côtes. Il y a 150 ans, 150 gallois (environ hein) prirent pied dans le golfo nuevo, à l’endroit qui deviendra Puerto Madryn. La ville fut nommée ainsi en l’hommage à Loves Jones Parry, baron de Madryn au pays de Galles.

Le gros problème de cette zone, c’est l’absence totale d’eau douce… les gallois ont heureusement été accueillis dès leur arrivé par les natifs de la région, les Tehuelchés. Ces derniers ont aidé les gallois à survivre à leurs premières heures argentines et les ont emmenés 60 kilomètres au sud, où ils fondèrent la ville de Trelew, sur les berges du fleuve Chubut. Les colons revinrent coloniser la ville de Puerto Madryn quelques années plus tard.
Il en résulte un fort enracinement de la population envers la culture galloise mais également Tehuelchée, car à l’inverse de nombreuses colonisations, celle-ci s’est passée tout en douceur, avec un vrai métissage de la population. Ainsi, bon nombre de personnes ici parlent encore couramment gallois (l’un de nos clients, gallois d’origine, a pu dialoguer avec les gens du coin sans savoir parler un mot d’espagnol…) et cuisinent des plats et des gâteaux typiquement gallois. Chose qu’ils ont fait lors du thé gallois traditionnel.

Thé gallois, qu’est-ce que c’est nous direz-vous ?
C’est ce qui se passe quand on fait une sortie entre filles au moment de l’anniversaire du débarquement des colons il y a 150 ans ! L’association galloise à puerto Madryn est très active, et tous les ans un grand thé est organisé dans un hôtel luxueux de la côté. De grandes tables accueillent chacune une dizaine de personnes et valsent ente elles toute une armée de serveuses en habit traditionnel. Au programme des petits gâteaux gallois (Humm Téré ce que c’est bon la torta negra !), des chants, des poésies et des histoires. Notamment celle qu’une vieille femme nous racontera, sur une tante de sa famille, peu de temps après débarquement en Patagonie alors qu’il faisait froid et le soir venu, elle va chercher du bois et le temps de rentrer son fagot pose son bébé dans sa couverture. Cependant lorsqu’elle vient le chercher, le vent patagon s’est soudainement levé et elle ne voit plus rien. Ils cherchent très longtemps le bébé, et c’est que bien plus tard, quand le bébé se mit à crier de faim qu’elle put finalement le retrouver.

Ce fut un très bon après-midi en la charmante compagnie de Téré et d’une jeune maman photographe qui parlait un très bon français. C’est assez impressionnant et émouvant de voir ces gens célébrer avec autant de ferveurs leurs origines. Merci à Térésita de m’avoir fait découvrir un nouveau pan de l’Argentine (encore un !)

Comme dit précédemment, l’arrivée galloise eut lieu il y a 150 ans. Nous avons donc la chance de tomber pile sur le jour dit de l’anniversaire et nous avons vu une partie des festivités qu’ont organisées les madryñenses afin de fêter cet heureux souvenir.
Nous avions donc rendez-vous avec Teresita qui nous a guidée durant cette belle journée. Après avoir tout de même bien galéré pour trouver le point de départ, nous tombons sur la première activité de la journée : la course au baril !!! Nous lui donnons ce nom même si en réalité il s’agit simplement d’un acte de mémoire et non pas d’une course (au début ce n’était même pas sensé en être une ^^).

Comme les gallois n’avaient pas d’eau à proximité, à l’aide d’une charrette à bras, ils ont emmené plusieurs tonneaux à l’intérieur des terres pour rapporter l’eau des endroits que les Tehuelchés leur ont montré. En hommage, les hommes et femmes de Puerto Madryn (ou d’ailleurs) tractent sur toute la rue qui borde le long de mer jusqu’à une butte où se trouve le monument à l’indien. Ce serait depuis ce lieu que les natifs auraient repéré le navire gallois et qu’ils auraient établis le premier contact.

Vous me connaissez. Je ne rate jamais une occasion pour une bonne rigolade… Ainsi je prends place parmi les tireurs (de tonneaux…) qui étaient en manque de bras et nous partons donc le long du front de mer jusqu’à la colline surplombant la ville.
Bref, mettez deux équipes avec deux tonneaux, donner leur un but à atteindre, il n’en fallait pas plus pour que cette tranquille petite poussette de tonneaux se trouve transformée en une course de char à la Ben Hur !!! Epique sera le mot juste et cette course se terminera par la défaite de mon équipe… Mais bon comme je ne suis pas gallois ça va ce n’est pas trop grave ^^.

Tentant tant bien que mal de reprendre mon souffle, Claire me rejoindra quelques minutes plus tard toute pimpante, en me demandant un résumé complet et détaillé des évènements… je n’ai pas le temps de lui répondre que déjà nous changeons de point de vue afin de regarder en direction de la mer : ils ont mis des gallois à l’eau ! Bon certes dans une barcasse façon coquille de noix mais on se doute dès le départ qu’il y a comme un problème… après quelques minutes, le doute n’est plus permis et on comprend bien ce qu’il se passe .

 

Vous voyez à quoi ressemble une équipe d’aviron championne du monde, et bien imaginez l’exact opposé en plein contre-courant, et vous aurez vaguement ce que nous avions sous les yeux à ce moment-là… Je n’avais jamais vu un bateau avancer en crabe et on se rend bien compte que ce n’est pas ce qui est le plus efficace. Au bout de quelques longs instants de réflexion au sein de l’équipe de rameur, une décision et prise et ils font appel à un zodiac afin de les mettre sur le bon chemin et à l’abri du courant un peu plus loin ;-).

L’un des rameurs (surement le plus sportif de la bande) n’étant pas d’accord sur la proposition retenue, s’est jeté à l’eau d’un superbe plongeon et finira à la nage. L’exploit a été largement salué par la foule nombreuse emmitouflé dans son manteau d’hiver triple épaisseur. Malgré tout, les rameurs finiront par se rapprocher suffisamment du bord afin que des gauchos viennent les chercher en les mettant en croupe sur leurs chevaux, de l’eau jusqu’au genoux.


S’en suivirent de nombreux chants traditionnels Gallois qui étaient vraiment très sympas et de nombreux discours par les politiques locaux, ce qui est déjà nettement moins intéressant…Nous arrêterons là notre exploration du jour car il est temps de retourner à l’auberge afin de prendre notre poste que nous avons laissé entre les mains de Vincent. Bon anniversaire à Téré avec qui nous avons partagé la journée en compagnie d’André !

Trelew ou Jurassic city !
Depuis Sucre et la Bolivie, il n’est plus besoin de vous parler de la folle passion de Claire pour les dinosaures et plus particulièrement pour leurs os (leurs empreintes de pas fossilisées ça marche aussi^^). Ainsi une fois qu’elle a appris qu’à quelques kilomètres de Puerto Madryn se trouvait un musée sur les dinos, pas la peine de vous dire quelle fut sa joie :-).
On demande donc à Vincent s’il peut nous remplacer une fois encore à notre poste (je vous assure qu’il y a aussi des fois ou on a travaillé !) et nous mettons cap vers Trelew la ville galloise par excellence! Même si elle a tout d’une ville Argentine à part quelques Draig (le dragon rouge présent sur le drapeau gallois) et quelques noms de magasin en gallois.

Une fois sur place, nous nous dirigeons vers le musée flambant neuf contenant l’exposition jurassique! Nous passons les portes et nous changeons d’ère au même instant. C’est un musée plutôt bien fait avec une bonne scénographie et clair dans les explications qu’il donne. Il n’est certes pas très grand mais par contre bien fourni avec la particularité de ne présenter que des dinosaures autochtones à l’Amérique latine (ou ce qu’était l’Amérique latine à cette époque).

La pièce maîtresse de la collection : un os gigantesque trône au milieu de la seconde salle! Celui-ci nous est présenté comme appartenant au plus gros spécimen retrouvé jusqu’à présent dans le monde entier! Il est vraiment énorme et personnellement je me ferais l’effet d’une petite fourmi à côté de son propriétaire le gigantosaure!!!

Nous terminerons notre visite par un bref passage devant le labo où nous remarquerons deux choses pour le moins surprenantes: un condor empaillé (ce qui colle au moins au thème des animaux morts…) et une affiche de Homer Simpson représenté en homme de Vitruve façon Léonard de Vinci… Après on nous fera croire que les archéologues sont des gens sérieux… 🙂


Pour nous remettre de toutes ces émotions, nous sommes bien décidés à goûter la grande spécialité Argentine du coin: le pain gallois! Et oui, je vous rappelle que Trelew est avant tout une ville créée par les colons gallois qui ont été amené ici par les tribus locales. Nous nous rendons donc dans une petite salle des fêtes dans un des plus vieux bâtiments de la ville (affreusement laid et vouant une adoration improbable à Antoine de Saint Exupéry). Ici sont installées pour la célébration de l’arrivé des gallois en terres Argentine, de nombreuses personnes en habit traditionnel gallois et proposent à la vente ce pan galés (qui est apparemment différent de ce qui se prépare au Pays de Galles, les recettes ont évoluées au fil du temps.

Nous en achetons donc un que nous partageons le soir même avec Vincent, et résultat des courses, c’est pas mal du tout! Ça ressemble en grande partie à un pain d’épices habituel mais avec une texture plus humide et l’adjonction de divers fruits secs.

Nos amis les bêtes
Ce périple à Puerto Madryn et particulièrement dans la casa de Tounens aura été marqué par le passage de nombreux animaux sur notre chemin… Aussi était-il important à nos yeux de dédier quelques lignes à ceux-ci! En premier lieu les mascottes de l’hostel: les poissons! En effet après avoir répété de nombreuses fois à Vincent que les deux poissons qu’il lui restait étaient sûrement deux mâles, grande idée lui a pris que d’aller à l’animalerie afin de trouver plein de copains/copines à ces derniers. Nous nous sommes donc retrouvé avec plein de nouveaux jouets dont la contemplation aura été une de nos activités favorites! D’autant plus que Vincent voulait vraiment être l’heureux papa (adoptif) d’une colonie de poissons nouveaux-nés. La phrase « alors, vous avez vu des p’tits ? » est donc devenue culte et à chaque nouvelle entée de Vincent la question était posée! (Au fait Vincent, t’as vu des p’tits?)

Stupidus est à elle seule une grande partie de nos balades! Il s’agit de l’un des nombreux chiens qui peuplent l’Argentine et qui ont probablement un maître (ou pas…) qui les laissent se promener tout seuls dans la rue dans la journée et les font rentrer chez eux à la nuit… Ainsi cette chienne nous aura suivis dans toute nos promenades au bord de mer en sautant, gambadant, paradant, courant, traversant la rue sans regarder et j’en passe… Elle nous aura même accompagné un jour jusqu’à chez Teresita, lors d’une invitation, et aura éventré en cours de soirée un sac poubelle contenant des carapaces de crevette, en grand nombre malheureusement. Nous voici donc à 2h30 du matin, légèrement éméchés par de bons vins argentins, en train de ratisser des crevettes avec André sur la pelouse de Tere! Vous comprenez maintenant bien pourquoi elle s’appelle Stupidus!

Les reines de nos balades matinales sont toutefois les baleines et nous ne pouvons pas ne pas les citer dans cette partie! Elles nous ont offert un spectacle magique durant toute la période où nous avons été sur le ponton! Bondissant ou jaillissant (et parfois juste absente…) chaque rencontre a été un vrai plaisir. Elles ont rendu Claire complètement accro et la séparation a été dure^^.

je terminerai avec deux autres espèces maritimes que nous avons eu aussi le plaisir de voir mais très endormis la plupart du temps pour les premiers et très rarement pour les seconds: les lions de mer et les pingouins. La période de chasse étant terminée (hiver et couche de graisse abondante oblige) les otaries passent la plus grande part de leur temps à pioncer…

Malgré tout elles restent des animaux incroyables et nous avons pu avoir lors de notre sortie en kayak un très bon aperçu de leur rythme de vie lors d’une balade qui nous a parue que trop courte… Les pingouins quant à eux, difficile d’émettre un jugement car la saison n’était pas encore arrivée lorsque nous étions sur place… Nous avons pu en apercevoir quelques uns aux abords du ponton, mais ce n’étaient que des retardataires de la migration vers les côtes plus chaleureuses du Brésil, où des pingouins trop faibles pour entreprendre ce grand voyage. Quoi qu’il en soit, les voir voler (c’est vraiment difficile d’admettre qu’ils nagent et à mon sens ils paraissent voler sous l’eau…) est vraiment très impressionnant. Pour en savoir plus sur ces petites bestioles qui fascinent, notre copine belge Céline par exemple, vous pouvez toujours lire cette petite histoire racontée par des collègues à nous que nous avons déjà citées un peu plus tôt: http://www.sauceamerica.com/peninsula-valdes/.

Merci de nous avoir lu encore une fois et je vous dis a très bientôt pour la suite des événements!

2 réflexions sur “Séjour au vice-consulat du royaume de Patagonie !

  1. Bonjour leZamis!!!!!
    Deux mots pour vous dire MERCI :-)!!!Quel plaisir de vous lire! Je peux même vous imaginer chez moi partageant un p’tit dîner tout à fait décontracté et plein de rigolades!!
    Merci pour ces beaux mot dédiés à ma personne. Je suis émue car vous êtes bien au courant de mon grand amour pour cette belle langue de Molière et en plus c’est grâce à elle que je vous ai connu!!!!
    Je vous embrasse à la distance!!
    Teresita

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